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Fuerteventura, des paysages à couper le souffle, des sols arides, du rouge, du gris, du noir, du blanc. Dans mon viseur, une vision épurée apparait, des lignes, des courbes… parfaites ou presque avec, quelques fois, des nuages venant habiter seuls ces perspectives. Quelques fois, il y a des touristes, contemplatifs qui s’aventurent hors des stations balnéaires… des endroits magiques et mystérieux à photographier, on aimerait si perdre si cette nature n’était pas si inhospitalière.
Et puis, il y a la civilisation, un milieu urbain (ou un chaos ?), comme si la main géante de l’homme avait posé au bord de l’eau, des grandes avenues, des grands complexes hôteliers et des centres commerciaux, des restaurants… une débauche de couleurs et de surconsommation. Des endroits que je fuirais, si je n’étais pas photographe…
Organiser cette bouillie urbaine et les gens qui y évoluent, reste un exercice jubilatoire.
J’ai choisi d’associer ces différents contrastes et de les révéler dans des langages photographiques divergents : la couleur et le noir et blanc, la vision verticale et la vision horizontale, le fouillis urbain et les paysages épurés.

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